The Handmaid's Tale
The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
Dans une dictature où la stérilité a frappé les femmes, ces dernières sont divisées en trois catégories : les Épouses, qui dominent la maison, les Marthas, qui l'entretiennent, et les Servantes, dont le rôle est la reproduction.
En cours | Américaine, CA, US | 50 minutes |
Drame, Science-Fiction, Drama, Science-Fiction & Fantastique | Hulu | 2017 |
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3.04 - Dieu bénisse l'enfant
God Bless the Child
Au cours d'une cérémonie réunissant les servantes, les commandants, leurs épouses et leurs bébés, June conseille à Serena de se réconcilier avec son époux.
Diffusion originale : 12 juin 2019
Diffusion française :
12 juin 2019
Réalisat.eur.rice.s :
Amma Asante
Scénariste.s :
Eric Tuchman
Guest.s :
Clea DuVall
,
Nina Kiri
,
Ever Carradine
,
Paula Boudreau
,
Cherry Jones
,
Bahia Watson
,
Angela Vint
,
Stephen Kunken
,
Jonathan Watton
,
Kathryn Henzler
,
Ashleigh LaThrop
,
Tom Barnett
,
William Poulin
,
Charlie Zeltzer
,
Samy Osman
,
Julia Chantrey
,
Kevin Whalen
,
Helene Robbie
,
Catherine Huculak
,
Sachi Lovatt
,
Deidre Cross
,
Jenny Itwaru
,
Anna Popowicz
,
Gita Galadauskaite
,
Ariel Lukane
,
Alisha Phillips
,
Kirsten Wendlandt
,
Matthew Mease
,
Tammie-Lynn Boomhour
,
Kyle James Butler
,
Cyndy Day
,
Carly Sheedy
,
Chris Tarpos
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 17 juillet 2019 à 21:34 |
Je crois qu'au fur et à mesure du visionnage de la série, quelque chose s'est réellement brisé pour moi. Je ne supporte plus les regards déterminés de June, et j'ai toujours la crainte que la relation entre elle et Serena vascille au moindre changement d'avis de l'une ou de l'autre (la saison de trop ?). Par ailleurs, compte tenu de la dureté du système, j'ai du mal à comprendre comment June n'a pas été punie pour avoir défendue Janine. Une autre servante aurait fait ça, elle serait déjà sur le mur. Finalement, seule Emily sort du lot. Elle est sobre, sans en faire trop, et surtout, elle est réaliste. Ce qui change un petit peu du reste. Cela reste un bon épisode malgré tout. Mais qui manque de temps réellement forts. |
Avis favorable | Déposé le 20 juin 2019 à 17:59 |
On continue sur une bonne lancée, avec des moments forts et une finesse dans l'évolution des personnages et de leurs relations. Je pense que les scénaristes essaient un peu trop de réunir les personnages, et même si la situation était crédible pour cet épisode-là, certaines ficelles pourraient se laisser entrevoir au fil du temps. J'ai bien aimé les réfléxions de June sur Fred, on réalise qu'énormément de choses se sont passées et qu'au-delà du régime et de Gilead, il pourrait aussi bientôt s'agir de survivre... Et quand on a besoin de survivre, on s'allie à ceux que l'on connait bien. Serena montre une nouvelle fois toute la complexité de son personnage, entre idéologie encore bien présente mais révolutionnaire en puissance. Aunt Lydia est pour la première fois au plus mal, et c'est un plaisir de voir Ann Dowd étendre son jeu. C'est aussi au travers d'elle que l'on commence à visualier les failles de Gilead, le laxisme apparent (June qui protège Janine ou les Putnam qui acceptent que Janine tienne Angela), les Servantes qui parlent et prennent peut-être plus leurs aises. Enfin, les scènes d'Emily sont très réussies, très touchantes. La délicatesse, la retenue, le traumatisme mais aussi la charge émotionnelle qu'Alexis Bledel et Clea DuVall insufflent à leur jeu sont très fortes. |
Avis favorable | Déposé le 20 juin 2019 à 08:45 |
Un épisode encore une fois chargé en émotions, scènes fortes et en avancées scénaristiques. La série ne cesse d'explorer différentes facettes de Gilead, à l'image de la servante dévouée à Gilead qui lui prouve que la Révolution ne sera pas chose aisée. Pourtant, l'écroulement de l'Ancien Monde, incarné par les Waterford et Tante Lydia, se poursuit. Comme le dit June, et les scénaristes, elle n'aime pas Fred, mais elle ne le hait plus. Leur relation s'est désormais énormément complexifiée et les bourreaux du passé pourraient être de précieux alliés à l'avenir. Serena, comme dans l'épisode 3, a les meilleures scènes de l'épisode (la cigarette, qui m'a fait penser à Peggy Olsen, ou bien la scène de confession très touchante à la fin). Je crains cependant qu'elle ne s'éloigne de June suit eà la vidéo de fin d'épisode, à moins que Serena envisage de fuir au Canada, comme cela avait été évoqué en saison 2. J'ai par contre toujours une petite réserve sur le comportement de June à certains moments, qui prend trop de risques, diminuant la menace que représente Gilead par moments (clairement, sa défense de Janine aurait dû lui coûter un oeil ou une main). |
Avis favorable | Déposé le 15 juin 2019 à 14:12 |
Quelle puissance, quelle image, quel bonheur ! Même si je n'ai pas été très sensibles aux flash-backs de June, le reste m'a laissé sur le cul. Les contradictions de Gilead apparaissent plus fortes que jamais, et la scène avec Janine est tout simplement sublime. |
Avis favorable | Déposé le 15 juin 2019 à 01:18 |
Un épisode intéressant pour la manière dont il met en scène la destruction que provoque Gilead. Pas de pendus pour cet épisode, pas de miliciens brutaux. Mais des personnages brisés. Quand Emily ne peut plus supporter une vie normale et se sent étrangère à sa propre famille, la souffrance de Lydia fait d'elle un monstre toujours plus fanatique, incompris et désespéré. |
Un épisodes très bon à nouveau, rempli de moments forts qui montrent toutes les subtilités du système.
Pour une fois, c'est Tante Lydia qui est incomprise, qui sait qu’elle est détestée. On la découvre plus pragmatique, plus fragile aussi. Ce que j'aime particulièrement avec la série c'est que tout est tellement fébril que chaque scène en devient ambigüe. Alors certes, cela donne un peu les pleins pouvoirs aux scénaristes qui peuvent décider de quand tel ou telle personnage basculera hors des limites, mais je ne trouve pas qu'ils en abusent, et globalement cela fait quand même tout le charme de la série. Essayer de dire "X ou Y aurait / n'aurait jamais pu faire ça", c'est essayer d'appliquer des critères classiques dans les séries à des personnages qui y échappent, pour moi c'est hors sujet, même si cela peut être énervant pour certains.
Lors de la scène finale par exemple, quand June apprend que les Waterford voient Luke, je n'avais aucune idée de si June allait fondre en larmes ou éclater de joie. Parce que finalement les deux sont possibles et en vrai, c'est un peu comme ça dans la vie aussi. C'est là où la série est à la fois forte et énervante du coup : on n'a pas vraiment accès une "règle" pour chaque personnage permettant de jauger ce qui rentre ou pas dans son champ de réaction, on ne peut que contempler et subire.
Même chose pour l'intrigue d'Emily : elle et sa famille aurait pu se retrouver et éclater en sanglots, ou au contraire être le malaise absolu. C'est finalement un peu des deux, et même si je ne comprends pas pourquoi elle ne peut pas "simplement" ré-emménager avec eux, c'est justement parce que la situation n'est pas simple. Comme Gilead le cadre est beaucoup trop exceptionnel : qui peut vraiment dire comment une brillante femme déportée dans une dictature, excisée, incarcérée puis libérée d'un camp de concentration, en fuite et émigrant dans un autre pays pour retrouver les siens après des mois/années de séparation, va réagir ?
Et puis malgré les quelques "sauts d'humeur" des personnages qui nous inquiètent toujours, 90% du temps les personnages ont quand même une ligne de conduite respectant un certain code. Serena qui recommence à vanter le système, oui ça fait peur et c'est un peu "n'importe quoi", mais la minute d'après elle donne des informations à June sur Hannah. C'est normal, elle a évolué depuis le début mais on ne peut pas exiger d'une personne qu'elle change de comportement du tout au tout, qu'elle change limite toute son éducation/lavage de cerveau sur plusieurs années, après trois-quatre moments marquants en l'espace de quelques semaines. J'ai l'impression que ces raccourcis, c'est plutôt ce à quoi toutes les fictions de l'histoire nous ont habitué...
Idem, si les Épouses ne réagissent pas face à June, c'est aussi parce que la violence de Lydia était totalement disproportionnée et qu'elles n'ont sûrement jamais l'habitude d'assister aux punitions en live. Tout est question de contexte et ça ne veut pas dire que du jour au lendemain les Épouses seront du côté des servantes et que June peut tout faire impunément. J'aime beaucoup tout cet univers gris de la série, jamais tout blanc ou tout noir, à l'instar des sentiments de June pour Waterford, ou même de la religion avec les deux séquences baptêmes juxtaposées n'ayant rien à voir (bien que cela soit un poil redondant avec un épisode en saison 2, et que j'ai trouvé que comme souvent les flashbacks de l'épisode étaient la partie la plus faible). Cela permet néanmoins d’étoffer le lore des pratiques de Gilead.
June continue donc ses moves, elle rapproche les Waterfords ensemble, reprend du contrôle. Malgré quelques facilités (la tablette qui donne un gros zoom long sur Luke et Nicole dans la manif), l’ensemble est toujours terriblement prenant.
Grâce à tout ça, la suite de la série est totalement imprévisible sans semblée improvisée, j'ai hâte de voir ça.
Voilà, t'as résumé la saison haha ! Je suis complètement d'accord avec toi, dommage qu'on n'ait pas été synchro sur notre visionnage !!
Oui j'ai malheureusement été trop occupé en août/septembre, hâte de lire tes potentiels avis en tout cas du coup :)